Wilhelm Steinitz Les grands matchs vol.2 de Georges Bertola
Le premier volume est consacré à l’ascension de Wilhelm Steinitz, l’évolution de sa théorie, sa volonté et sa ténacité pour apporter la preuve de la correction de ses principes. Steinitz entre dans l’histoire des échecs comme le « Père des échecs modernes. »
le 2e volume retrace la carrière de Steinitz, champion du monde. Le maître de la pensée parvient, opposé à Johannes Zukertort en 1886, à s’emparer du premier titre officiel de champion du monde.
Agé de 50 ans, Steinitz règne sans partage et défend son titre avec succès à trois reprises. Ses matchs contre Mikhail Chigorin en 1889 et 1892, contre Isidor Gunsberg en 1891/92 illustrent l’application et la supériorité de ses idées et de ses principes.
En 1894, il est défié par le jeune joueur, Emanuel Lasker âgé de 26 ans, alors que tout monde attendait Siegbert Tarrasch, le « Praeceptor Germaniae » au faîte de sa gloire, surnommé aussi le champion du monde des tournois.
Steinitz s’incline nettement, quelque peu usé par l’épreuve du temps. Il perd son titre, mais trouve encore les ressources pour terminer 2e du Tournoi des Candidats de Saint-Pétersbourg 1895/96 derrière le nouveau champion du monde Lasker en devançant le favori Harry Nelson Pillsbury et Mikhail Chigorin. Steinitz obtient le droit de jouer un match-revanche en décembre de la même année. Agé de 60 ans, c’est le match de trop. Il est vaincu sur le score sans appel de 2 victoires pour dix défaites et 5 nulles.
Steinitz ne se remettra pas d’une telle débâcle mais offrira encore de la résistance dans quelques tournois internationaux. En 1899 à Londres, pour la première fois de son existence, il n’obtiendra aucun prix.
Il meurt l’année suivante à New York, dans le plus complet dénuement, à l’âge de 64 ans.
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